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IA et réussite scolaire : 90 % des élèves font déjà confiance à l’IA éducative, selon l’Observatoire de Nomad Éducation

90 % des élèves interrogés font confiance à l’IA éducative 

● 84 % estiment que l’IA les aide à mieux comprendre leurs cours

● 30 % déclarent avoir déjà obtenu de meilleurs résultats grâce à l’IA

Paris, 1er décembre 2025 – L’Observatoire Nomad Éducation dévoile aujourd’hui les résultats d’une enquête propriétaire menée auprès de 3850 élèves, révélant une transformation profonde, mais encore largement silencieuse, de la manière dont les jeunes apprennent avec l’intelligence artificielle. 

Si les IA généralistes suscitent une méfiance très majoritaire, les IA éducatives encadrées recueillent, elles, un niveau de confiance inédit (90 %). Une mutation déjà en cours dans les usages, mais encore peu intégrée par l’institution scolaire.

Une génération qui apprend déjà avec l’IA, l’école face à un tournant inédit

Le baromètre 2025 de l’Observatoire Nomad Éducation révèle une adoption massive de l’IA comme outil de compréhension et de révision. Une très large majorité des élèves (84 %) estime qu’elle les aide à mieux comprendre leurs cours, et 83 % la jugent utile dans leurs révisions. Près d’un élève sur deux (47 %) affirme même que l’IA améliore « beaucoup » sa compréhension. 

Loin de n’être qu’un gadget de génération de texte, l’IA apparaît, aux yeux des jeunes, comme un véritable levier pédagogique.

IA généralistes VS IA éducatives : la fiabilité en ligne de mire

Si les élèves utilisent l’IA, ils ne s’y aventurent pas sans discernement. L’enquête montre une défiance forte envers les IA généralistes (ChatGPT, Copilot, Gemini, Mistral…), auxquelles 71 % des élèves déclarent ne pas faire confiance. 

À rebours, 90 % accordent leur confiance aux IA éducatives encadrées fondées sur des contenus validés par des professeurs. Cette distinction, très marquée, traduit une attente claire : l’IA doit être un outil fiable, pédagogique, cadré.

L’IA au banc de l’école… mais bien présente dans les cartables

Si l’usage est répandu, il reste rarement assumé. Plus de la moitié des élèves (55 %) utilisent l’IA de façon « plutôt discrète », et près d’un tiers (32 %) l’emploient en secret. Seuls 13 % déclarent utiliser l’IA ouvertement. 

Ce décalage révèle un paradoxe majeur : l’IA est omniprésente dans les pratiques réelles, mais encore absente du cadre scolaire officiel. Les élèves révisent avec l’IA, apprennent avec l’IA… mais le font à l’abri des regards, faute de consignes ou de reconnaissance institutionnelle.

Des établissements à la traîne sur l’accompagnement

Ce silence pédagogique n’est pas sans conséquence. Beaucoup d’élèves expriment un sentiment de flou quant au « bon usage » de ces outils. Selon l’étude, 58 % estiment que leur établissement parle d’IA « mais pas assez », et 30 % n’ont reçu aucune explication sur les usages responsables. Le décalage entre pratiques et accompagnement crée une zone grise dans laquelle les élèves avancent seuls.

Comprendre, vérifier, s’organiser : ce que l’IA change réellement dans le travail scolaire ? 

L’IA n’est pas utilisée uniquement pour « faire les devoirs » à la place des élèves, contrairement à certaines idées reçues. Selon le baromètre Nomad Éducation, pour 34 % des élèves, elle sert d’abord à reformuler des notions ou à trouver des idées, pour 29 % d’entre eux, à vérifier leurs réponses et pour 19 % à mieux comprendre les contenus vus en classe. Elle est également perçue comme un outil pratique pour gagner du temps (14 %).

Selon les élèves interrogés, les matières les plus concernées par l’usage de l’IA sont : 

  1. L’Histoire-Géographie (26 %)
  2. Les Sciences (17 %)
  3. Le Français (12 %)
  4. Les Langues (12 %).

Contrairement à la crainte d’un remplacement, l’IA s’installe plutôt dans une logique de complémentarité : 36 % des élèves interrogés préfèrent les cours donnés par leurs professeurs et près de la moitié (46 %) les considère comme complémentaires. L’IA est vécue comme un soutien, un outil de clarification, un moyen de réviser autrement.

Un impact déjà tangible sur la réussite

Enfin, signe que l’IA ne se limite pas à un usage exploratoire, 30 % des élèves interrogés déclarent avoir obtenu de meilleurs résultats grâce à elle. L’impact sur la réussite scolaire est donc déjà réel, même si encore peu visible dans les discours institutionnels.

« Cette enquête montre qu’une nouvelle manière d’apprendre est déjà là. Les élèves utilisent l’IA pour mieux comprendre, réviser, vérifier, parfois en secret, souvent sans accompagnement. Leur confiance envers les outils éducatifs encadrés dit quelque chose d’essentiel : ils attendent de la fiabilité, du sens et un cadre clair. L’IA n’est plus une question taboue, mais une réalité à structurer, à assumer par les parties prenantes de l’éducation pour soutenir l’égalité des chances. » conclut Caroline Maitrot-Feugeas, Fondatrice & CEO de Nomad Éducation. 

Nomad’IA : une IA éducative déjà concrète et encadrée par des professeurs

Les résultats de ce baromètre résonnent directement avec l’innovation lancée par Nomad Éducation : Nomad’IA, une IA éducative conçue à partir de plus de 150 000 ressources créées par 400 professeurs. Contrairement aux IA généralistes, Nomad’IA génère des parcours de révision fiables, à partir des cours réels des élèves, via photo, PDF ou texte.

Ce mix entre expertise enseignante et technologie permet de proposer des révisions personnalisées, structurées, motivantes et impossibles à obtenir en classe. En s’appuyant sur ses contenus certifiés et sur une IA cadrée par les professeurs, Nomad Éducation met l’intelligence artificielle au service de la réussite, de la compréhension et de l’autonomie de tous les jeunes.

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